Un nouvel arrêté pour l’analyse d’amiante dans les matériaux

Un arrêté du 1er octobre 2019, publié au JO le 20 octobre, précise de façon beaucoup plus détaillée que l’arrêt du 6 mars 2003, qu’il remplace, les modalités d’analyses des matériaux et produits susceptibles de contenir de l’amiante.

Les modalités d’analyse évoluent en fonction de la nature de l’échantillon (matériau brut ou ou matériau ou produit manufacturé) et l’origine de l’amiante dans le MPSCA à analyser, celui-ci pouvant avoir été délibérément ajouté ou être naturellement présent.

La recherche concerne les fibres d’amiante à partir de 0,5 micromètre de longueur et de rapport longueur sur largeur supérieur à 3.

Si un échantillon est formé de plusieurs couches dissociables, chaque couche devra être analysée séparément.

Les conditions d’accréditation par le Cofrac ne font plus référence à une norme, mais sont décrites dans l’arrêté, ce qui devrait éliminer certains risques.

Outre les méthodes à employer par le laboratoire pour réaliser les analyses, ainsi que les qualifications de son personnel d’essais, qui doit notamment être formé à la prévention du risque amiante (sous-section 4),  l’arrêté détaille les modalités de conditionnement des échantillons et le contenu des informations à transmettre au labo par les opérateurs de repérage.

L’arrêté ne concerne pas les échantillons de MPSCA pouvant contenir de l’amiante sans que celui-ci ait été délibérément ajouté lors de la fabrication, ou ne soit naturellement présent dans sa composition.

Télécharger l’arrêter

3 thoughts on “Un nouvel arrêté pour l’analyse d’amiante dans les matériaux

  1. Christophe bridou

    octobre 3, 2020 at 6:23

    Bonjour,
    Donc en somme il n’y’a plus nécessité de demander sur le bordereau d’envoi a transmettre au laboratoire une couche mélangée ou séparée tel que cela était précisé dans la norme NFX46-020 ?

  2. Thierry VIDELIER

    février 11, 2021 at 9:28

    Bonjour,
    Certains laboratoires nous obligent à fournir les échantillons broyés au maximum à 4mm.

    Est-ce légal? ou pouvons-nous nous opposer à cette exigence qui semble plutôt relever de la mission du laboratoire?
    Nos techniciens sur sites ne sont pas équipés tant en EPI que EPC pour une telle prestation.

  3. admin

    février 12, 2021 at 1:55

    Heureusement, tous les laboratoires ne demande pas cela.

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