Un apport de l’archéologie des diagnostics amiante

Le premier diagnostic des matériaux contenant de l’amiante dans les bâtiments concerna les flocages et les calorifugeages, matériaux considérés comme friables et pouvant émettre spontanément des fibres dans l’atmosphère intérieure des bâtiments construits avant l’interdiction de ces matériaux, soit respectivement en 1978 et en 1996.

Il faut d’ailleurs préciser que les flocages interdits en 1978 étaient ceux contenant moins de 1% d’amiante, supposant qu’ultérieurement une pollution résiduelle était possible, mais qu’on n’allait pas volontairement rajouter moins d’un pourcent d’amiante pour se faire plaisir.

Et pourtant, on peut trouver des flocages installés après 1978 pour lesquels l’applicateur à réservé l’amiante à moins de 1% de la surface floquée (!), notamment dans les pénétrations entre deux volumes, où, au dire des spécialistes, l’amiante était imbattable contre la propagation du feu.

Par ailleurs, on trouve encore des flocages, posés dans les années 1980 et au delà, à base de vermiculite, matériau naturel de composition proche du chrysotile, issu de certaines mines et pouvant contenir moins de 1% d’amiante.

Pour mémoire, le décret 96/97 du7 février 1996 qui a introduit l’obligation d’un diagnostic des flocages et calorifugeages a été suivi d’un arrêté expliquant la méthodologie d’évaluation de l’état de conservation de ces matériaux à l’aide de grilles de cotation, reprises dans la règlement actuelle, puis d’une circulaire de la DGS définissant, dans son annexe 4, les critères à retenir pour compléter les grilles.

Un document à (re)découvrir ici :

Voir l’annexe 4 de la circulaire DGS/VS3 n° 290 du 26 avril 1996.

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