La reconnaissance des poussières de silice comme agent cancérogène, depuis le 1er janvier 2021, entraine des obligations nouvelles en termes de prévention du risque chimique au travail.
Il se pose désormais la question de l’efficacité des équipements utilisés actuellement pour prévenir ce risque à effets différés dans le temps. Les premiers résultats de la campagne Carto Silice ont fait apparaître une marge de progrès souhaitable pour plusieurs applications.
Les professionnels du BTP sont invités à participer à une nouvelle campagne nationale de mesure, sous l’égide de la FNTP, avec l’aide de l’OPPBTP, l’INRS, la DGT et la CNAM.
L’émergence du risque silice sur les chantiers pose un problème de mesurage, les tâches émissives pouvant être diverses et les durées d’exposition très variables. Les campagnes de mesures annuelles rendues obligatoires dans chaque entreprise par une règlementation de 2009 pourraient s’avérer peu représentatives des expositions réelles et extrêmement coûteuses.
Disposer de bonnes pratiques à appliquer, évaluées lors de campagnes de mesures mutualisées, et à contrôler sans systématiquement faire appel à des mesures d’air dans chaque entreprise serait une piste pour réduire les obstacles à la mise en place des mesures de prévention.