Les entreprises de retrait d’amiante ont été mises à rude épreuve ces dernières années pour obtenir une certification leur permettant de continuer leur activité, notamment celles concernées par les travaux en extérieur.
Vous êtes de plus en plus nombreux à déplorer des pratiques de retrait d’amiante sans précautions, sans mesures de prévention adaptées, sans évacuation correcte des déchets, employées par des entreprises pas toujours certifiées, bref des pratiques qu’une entreprise certifiée ne peut pas se permettre, au risque de voir suspendre sa certification.
Face à cette concurrence déloyale, des entreprises certifiées sont tentées de se lancer sur ce terrain du “pas vu pas pris”, qui consiste à ne pas déclarer les chantiers les plus discrets, de parier sur l’absence probable de contrôle et de réduire les frais liés à la prévention pour conserver une marge commerciale.
D’autres, attachées au principe d’une saine concurrence, essayent de faire bouger les choses, mais après avoir renoncé à déranger les administrations locales sur des sujets auxquels elles sont encore par endroit peu mobilisées, se demandent bien vers qui se tourner.
Il existe un service de gendarmerie spécialisé dans les atteintes à l’environnement et la santé publique, notamment en matière d’exposition à l’amiante : l’ Office Central de Lutte contre les Atteintes à l’Environnement et la Santé Publique (OCLAESP).
Martial
juin 8, 2016 at 12:37Bonjour,
Existe-t-il un texte sur l’interdiction d’intégrer les matières dangereuses dans un marché Global et forfaitaire?
Concernant les matières dangereuses, les quantités ne doivent elles pas être données au marché? via le diagnostique déchets?