Dans le cadre d’opérations amiante en milieu nucléaire, les entreprises doivent faire face à la fois aux rayonnements ionisants et aux fibres d’amiante. L’eau n’étant pas la bienvenue dans ce type d’installations, un arrêté du 9 avril 2019 autorise l’expérimentation d’une procédure alternative à la décontamination à l’eau telle que définie dans le code du travail.
L’arrêté prévoit l’essai de deux configurations possibles, en fonction du classement en niveau 1, 2 ou 3 de l’empoussièrement en fibres d’amiante.
Dans les deux cas, les particules seront d’abord aspirées, puis fixées à l’aide d’un fixateur dans un premier compartiment adjacent à la zone polluée. L’intervention d’un assistant est nécessaire pour cette opération, lui-même soumis à un protocole d’habillage et de déshabillage précis.
L’arrêté ne définit pas les conditions de ventilation des installations de décontamination, ni les temps de séjour à respecter dans chaque compartiment pour permettre l’assainissement par dilution des fibres présentes dans l’air et entrainées par le passage d’un compartiment à l’autre.
L’expérimentation permettra la réalisation de mesures d’amiante dans l’air des différents compartiments de déshabillage. Un avis sur ces procédures de décontamination sera rendu public par la CEVALIA.
LE MOINE
octobre 30, 2019 at 7:23Bonjour,
même si les avis et recommandations ne comportent aucune garantie de l’état ni des organismes et instances participants et sont dépourvus d’effets règlementaires (décret 2017-34), je suis intéressé par les conclusions. Pour une fois que l’on cherche une solution à un problème et non pas à mettre en place une solution pour un problème qui n’existe pas encore !
Si vous avez des informations sur les membres de la CEVALIA je suis preneur (pas les collèges).
admin
novembre 1, 2019 at 11:07La liste des instructeurs CEVALIA est là : http://www.cevalia.fr/wp-content/uploads/2019/01/liste-des-instructeurs-du-vivier-CEVALIA-novembre-2019.pdf