6 types d’opérations amiante en sous-section 4 ont été étudiés et évalués par des mesures d’empoussièrement sur opérateur dans la cadre de la campagne Carto supervisée par les Carsat/Cramif et l’OPPBTP.
Le perçage de dalles et revêtements de sol
Le perçage de peintures et enduits intérieurs
La découpe de canalisations extérieures en amiante ciment
Le démontage de canalisations extérieures en amiante ciment
Le démontage de toitures
Le démoussage de toitures
La principale information de cette campagne est la confirmation, une fois de plus, pour ceux qui ne le sauraient pas encore et qui n’auraient pas lu le code du travail, que le fait de mouiller avec de l’eau et du détergent, éventuellement sous forme de gel, les fibres d’amiante, permet d’éviter leur passage dans l’air (du moins celles de longueur supérieure à 5 micromètres). Si malgré tout celles-ci passent dans l’air parce qu’on a pas pu toutes bien les mouiller, on peut les aspirer à la source avec un aspirateur à filtration THE pour éviter de les retrouver dans les poumons des gens. Et bien aujourd’hui ça marche !
Autrement dit, les fibres d’amiante en sous-section 4 ont exactement le même comportement qu’en sous section 3.
Plus important, ce bilan démontre par cette campagne que la prévention des expositions à l’amiante en sous-section 4 est possible à l’aide d’un peu de volonté et de moyens accessibles.
En effet, au contraire de la base Scol@miante, qui conduit à maximiser sans discernement les mesures de confinement pendant tout un cycle de validation, le grand avantage de ce rapport est qu’il mentionne les moyens de protection collective utilisés, qu’il montre que ceux-ci sont efficaces lorsqu’ils sont correctement mis en oeuvre, ce qui s’avère indispensable.
Pour télécharger le rapport de l’INRS