Le repérage amiante avant travaux est maintenant un document obligatoire avant de commencer de travaux d’entretien, de réhabilitation ou de démolition, et il est important dans le contexte de reprise des chantiers, que les acteurs du diagnostic soient opérationnels.
Inspiré du guide de l’OPPBTP pour la prévention du risque Covid-19 dans la construction. A l’initiative des fédérations CDI-FNAIM et FIDI, un large groupe de professionnels et fournisseurs de la branche du diagnostic des bâtiments, notamment les grandes franchises, ont élaboré un guide technique des conditions à respecter pour pouvoir reprendre les activités de diagnostics en sécurité.
On note l’absence des grands bureaux de contrôle parmi les acteurs ayant participé à ce document, qui a valeur de recommandation et qui sera mis à jour en fonction des besoins.
On comprend la nécessité pour les franchiseurs et autres acteurs de réactiver les missions sans délai, et pour les employeurs de la branche de fixer des règles strictes à leurs salariés. En effet, en cas de difficulté à appliquer ces règles, ceux-ci auront le devoir d’alerter leur employeur, et pourront faire valoir leur droit de retrait à bon escient, sans risquer d’avoir été exposé au coronavirus ou d’exposer les tiers.
Les diagnostiqueurs indépendants, qui, sur le terrain, représentent la grande majorité des diagnostiqueurs, pourront s’en inspirer dans le cadre de leur activité.
Voir le guide sur le site CDI-FNAIM
baillet
avril 10, 2020 at 10:10Oups! risque d’enlisement faute de consensus avec les autres filières du BTP? L’urgence ne justifie jamais la précipitation…
Une première remarque, page 5:
rappel dur la durée maximale de port de masques normés:
“Hors cadre d’une intervention SS4 pour un repérage amiante (…) respecter le temps de port selon la notice d’utilisation du fabricant.”
J’en conclue donc que l’évaluation du risque amiante n’est obligatoire que lors d’une mission repérage amiante? Et que pour un DPE, le FFP2, voire P3 peut être porté 2h d’affilée, notamment dans un logement confiné, en présence d’occupant malades?
Du coup, pour les autres missions, pas de risque amiante “par nature”?
Extrapolons: diag déchets avant démol? État des lieux après sinistres?
Et dans cette idée, l’opérateur amiante ne tient pas compte des risque électriques, du risque CO, de la chute de grande hauteur?