Un nouveau rapport, daté du 21 avril 2021, vient compléter la campagne CARTO amiante. Cette campagne consiste à caractériser des processus d’intervention sur des matériaux et produits contenant de l’amiante en sous-section 4 du point de vue de leur niveau d’empoussièrement.
Contrairement aux informations collectées dans la base Scol@miante, les processus mis en oeuvre sont sélectionnés et décrits précisément, ce qui limite la dispersion des résultats obtenus.
Une quinzaine de processus ont bénéficié d’au moins 10 mesures et peuvent être utilisés par les entreprises sans forcément faire l’objet d’une mesure lors de leur première mise en oeuvre, sous réserve du respect des préconisations.
Plusieurs nouveaux processus apparaissent dans ce nouveau rapport, concernant la réparation par grattage de peinture intérieure, de dépose de papier peint, ainsi que le recouvrement de ces types de revêtements.
Le rapport explique, le cas échéant, les raisons pour lesquelles des résultats apparaissant plus élevés, du fait des conditions particulières de mise en oeuvre du processus, notamment en cas d’absence de MPC1.
On regrettera que les auteurs ne respectent pas terminologie règlementaire introduite dans l’arrêté du 8 avril 2013 concernant les notions de “protection des surfaces” par film de propreté, et la définition de ce que doit comprendre un “confinement” de la zone de travail. On retrouve ainsi, pour des processus de niveau 1, des notions de calfeutrement, d’isolement et, de confinement statique, qui portent à confusion.
Enfin on peut s’interroger des conditions règlementaires de réalisation des essais lorsqu’on lit qu’une bonne proportion des résultats ont été obtenus en “Absence de procédure de décontamination”, ou avec une “procédure de décontamination sans installation” (sans douche ?), ce qui supposerait un niveau d’empoussièrement systématiquement inférieure à 5 F/litre, et l’absence possible d’EPI.
Anonyme
juin 18, 2021 at 9:26Merci Jean Michel,
Dan BISSON