Le procédé FIX’UNIV de la Société grenobloise VERELEC SAS s’est vu attribuer un avis favorable sous condition probatoire pour une durée de 1 an.
Il s’agit d’un dispositif de fixation de tout appareil sur une paroi murale, avec revêtement contenant de l’amiante, réutilisant les points de fixation déjà en place d’un appareil à remplacer, ce qui évite d’avoir à percer à nouveau la paroi. Le procédé prévoit de fixer une première plaque support, sur laquelle vient ensuite se fixer un support universel permettant de fixer le nouvel appareil, qui pourra lui-même être démonté, lors des interventions ultérieures, sans risque d’exposition à l’amiante.
L’intervention pour la pose de la plaque à l’aide des trous existants dans le mur est réalisée à l’aide d’un processus de niveau d’empoussièrement 1, utilisant du gel en cartouche, qui, compte tenu des résultats de l’évaluation des risques, ne nécessite pas de protection des voies respiratoires, mais seulement une combinaison type5/6 et une paire de gants étanches.
Un bel exemple qui montre que lorsqu’on commence par supprimer la volatilité des fibres d’amiante, et donc le risque d’en respirer, les opérations deviennent beaucoup moins contraignantes, plus rapides et moins coûteuses… puisqu’il n’y a plus de danger.
François BLANDIN
janvier 17, 2019 at 3:15Je trouve qu’il y a une véritable contradiction à demander le port d’une combinaison et des gants, et pas de protection respiratoire …
Soit il n’y a absolument aucun risque de libération de fibres, auquel cas on peut envisager de ne pas utiliser les EPI, mais si il subsiste le moindre risque, y compris accidentel d’exposition, les EPI doivent être portés.
Le port de la moité des EPI laisse planer le doute …
admin
janvier 17, 2019 at 3:34Ne peut-on pas considérer que les fibres étant collées au gel, celles-ci ne sont pas volatiles, et qu’il n’est pas nécessaire porter une protection respiratoire, comme lorsqu’on est en présence d’amiante lié et en bon état dans un bâtiment. Par contre l’essuyage de résidus de gel, à l’aide d’une lingette, pourrait contaminer les doigts, qui ensuite pourraient en séchant libérer des fibres, et il semble alors utile de se protéger avec des gants jetables et de s’en débarrasser en fin d’intervention pour ne pas entrainer de contamination ailleurs. Bien entendu, il en serait tout autrement si l’intervention avait lieu sans avoir pu supprimer la volatilité de l’amiante à la source.