Il y a quelques années, nous avions trouvé intéressant de tenter d’adapter la méthode d’évaluation a priori des risques chimique de l’INRS ND 2233 aux opérations amiante, du moins au risque d’inhalation associé.
Cette approche devait être rendue caduque par la nouvelle réglementation, qui a introduit systématiquement des mesures sur chantier test pour fixer le niveau d’empoussièrement des processus.
Compte tenu des multiples facteurs d’erreur dont souffrent ces mesures, en premier lieu ceux liés aux incertitudes sur les conditions de prélèvement, il n’est pas inutile, avant même de faire un chantier test, de revenir à l’observation des pratiques pour choisir, a priori, et conformément aux principes généraux de prévention, les méthodes de travail les plus sûres.
L’intérêt est de mieux comprendre comment l’amiante passe dans l’air, et identifier sur quels facteurs on peut agir pour modifier un processus et réduire les expositions.
Le documents ci-dessous est une proposition d’adaptation de la ND 2233 aux cas rencontrés en désamiantage. Pour utiliser la méthode en sous-section 4, il serait judicieux d’introduire un paramètre supplémentaire représentant la durée de l’intervention.
Attention, les classements obtenus permettent de définir des priorités d’actions et ne correspondent pas au classement réglementaire des processus obtenus en fonction des mesures sur chantiers tests !