L’exposition aux poussières de silice cristalline alvéolaire constitue un risque chimique très présent dans les opérations de BTP, du fait notamment de l’utilisation de procédés de percement, de sciage, de ponçage ou de burinage sur des matériaux de construction, dont environ 70% contiennent de la silice cristalline.
Contrairement aux cas des matériaux contenant de l’amiante, il est quasiment impossible de supprimer la source de danger en supprimant l’utilisation des matériaux contenant de la silice cristalline.
Le recours à des méthodes d’abattage des poussières, similaires aux techniques utilisées en désamiantage, et si nécessaire à des équipements de protection individuelle deviendra incontournable pour éviter une augmentation des maladies professionnelles dont on découvre aujourd’hui les effets différés dans le temps.
Pour faciliter la démarche des employeurs dans le choix et la mise en place de ces mesures de prévention la Direccte Pays de la Loire vient d’éditer un guide sous forme de fiches pratiques traitant des différents aspects de l’évaluation et de la maîtrise de ce risque chimique.
Les procédés libérant de la silice cristalline alvéolaire sont en effet reconnus cancérogènes par l’union européenne et disposent, comme le plomb ou l’amiante, d’une valeur limite d’exposition professionnelle contraignante.
Accéder aux fiches pratiques et la vidéo de présentation.
» Sus à la poussière !
novembre 30, 2020 at 3:15[…] delà même des poussières désormais classées cancérogènes comme les poussières de silice cristalline ou de bois, ou toxiques pour la reproduction comme celles des composés du plomb, sont concernées […]