Ce blog est dédié aux personnes, issues des entreprises de désamiantage ou intervenant de façon ponctuelle sur des matériaux contenant de l’amiante, que j’ai le plaisir de rencontrer à l’occasion de leur passage dans le centre de formation CEFASC ENVIRONNEMENT.
Il a pour but d’apporter des informations, complémentaires aux contenus diffusés lors des formations, enrichies par les échanges avec les acteurs du désamiantage que j’ai pu côtoyer depuis plus de quinze ans dans le cadre de mes activités d’ingénierie de l’environnement et de formation.
Il comporte également des articles d’information générale destinés aux personnes non spécialistes, qui se voient un jour ou l’autre confrontées à la gestion du risque amiante au titre de propriétaire de bâtiments, donneur d’ordre, intervenant de chantier ou acteur de la prévention.
Jean-Michel Chiapello
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A LM
juin 26, 2018 at 10:24Bonjour,
Le doute subsiste toujours quant au facteur de protection des EPI respiratoire. A ma connaissance, la DGT ne c’est pas positionnée sur le contenu du ED 6091 nouvelle version qui fixe par exemple un FP de 100 pour les masques à ventilation assistée. De son côté QUALIBAT (cf détail ci dessous) se positionne en considérant que le non rasage réduit considérablement l’efficacité des EPI. Cette analyse n’intègre pas l’essai d’ajustement (art 2 de l’arrêté du 7 mars 2013 qui semble être la composante technique de l’efficacité/étanchéité du masque pour l’opérateur.
A titre d’exemple, nous avons réalisé pour nos opérateurs des FIT TEST dans les deux conditions (rasé, barbe de trois jours) afin de répondre à cette problématique (l’efficacité est à minima identique dans les deux cas).
QUALIBAT : Suite à des constats d’opérateurs non rasés au cours des audits, force est de faire un rappel sur le sujet de l’obligation de rasage par les opérateurs portant des APR :
Les appareils respiratoires doivent s’adapter le plus possible à la surface du visage afin d’assurer une étanchéité maximale. De ce fait, toute aspérité doit être éliminée (les poils limitent, de par leur présence à la surface de la peau, l’adhérence et l’étanchéité des masques). Le médecin du travail peut vous l’expliquer ou vous pouvez vous référer au document de l’INRS sur le sujet (ED 6106),
Vous trouverez également l’explicitation des exigences en la matière au paragraphe D.4.2 de la norme NF EN 529 (intitulée « Appareils de protection respiratoire – Recommandations pour le choix, l’utilisation, l’entretien et la maintenance ») :
D.4.2 Caractéristiques faciales
Les caractéristiques faciales telles que cicatrices ou poils faciaux non rasés peuvent affecter de façon non négligeable la protection qu’offrent certains appareils. Ceci est notamment le cas avec des appareils tels que des demi-masques et des masques complets qui reposent sur une étanchéité faciale parfaite pour assurer une protection.
Il convient de ne pas sélectionner ces dispositifs en cas de présence de poils non rasés ou de caractéristique faciale irrégulière dans la zone du joint facial. Dans ce type de cas, sous réserve de l’évaluation de l’adéquation en 9.3, les appareils avec joint facial ou autre seront plus adaptés, par exemple certains appareils filtrants à air comprimé ou à assistance motorisée avec cagoule ou combinaison. Dans ce contexte, «non rasé» fait référence à des poils qui n’ont pas été rasés dans les 8 heures précédant la prise de poste. Les études montrent en effet que même une pousse de moins de 1 jour peut spectaculairement diminuer l’étanchéité faciale.
Les appareils qui reposent sur une étanchéité faciale parfaite ne fournissent pas la protection prévue à moins qu’ils n’épousent les contours du visage correctement et en toute sécurité. Lorsqu’il est prévu d’utiliser ce type d’appareil, il y a lieu de procéder alors à une évaluation permettant de vérifier que l’appareil prévu est parfaitement adapté à la personne concernée. Les méthodes existantes de vérification et d’essai d’ajustage sont décrites à l’Annexe E. S’il est impossible de déterminer l’adéquation de l’ajustage, les appareils ne dépendant pas de l’étanchéité du joint facial tels que cagoules, casques et combinaisons peuvent devoir être considérés.
Par ailleurs, l’article 2 de l’arrêté du 7 mars 2013, qui impose notamment que les APR soient adaptés aux conditions de l’opération ainsi qu’à la morphologie des travailleurs et demande que les travailleurs soient formés aux règles d’utilisation et d’entretien desdits EPI, ajoute que « la mise en œuvre des recommandations de la norme NF EN 529 par l’employeur est réputée satisfaire aux exigences du présent article ».
NLConseils
juillet 14, 2018 at 6:13Il était une fois une demande de certification
.une entreprise dépose un dossier de certification. OC lui demande de complète son dossier ( 30 écarts) . L entreprise répond aux écarts et OC attribue la recevabilité du dossier , néanmoins 7 écarts seront levés par l auditeur le jour de l audit siège.
L auditeur relève suite à l’ audit 3 NC et 13 remarques identiques à ceux relevés lors de la dépose du dossier . La suite est vraiment surprenante.
L entreprise répond aux écarts en apportant les justificatifs , mais OC refuse la precertification pour le motif suivant : l’entreprise ne maîtrise pas l’ activité amiante et suite aux nombres d écarts eleves la commission refuse la certification.
L entreprise se rend compte que OC à fait un effort considérable dans le traitement de son dossier à savoir ele a répondu a l auditeur le 25 mai . Et la notification de refus mentionne le passage en commission en date du 31 mai remarquable.
L’ entreprise se rend compte que ses justificatifs n ont pas été pris en compte elle doute du passage de son dossier devant la commission pour les raisons suivantes l auditeur demande lors de l’ audit siège une assurance amiante ( NC .) Et constate l’ absence d encadrement de chantier alors que l’ entreprise est une petite structure et dispose de 2 encadrements technique ( NC) l entreprise fait appel ( NLConseils)
La suite …….
M PENET
juillet 19, 2020 at 9:02Bonsoir,
Je ne trouve pas l’endroit où payer en ligne pour le contrat de la veille amiante.
Comme procéder ? Paiement carte bancaire ?
Cordialement
M Penet
Watt Installation
Michel MEYLAN
septembre 2, 2020 at 11:31Bonjour Monsieur Chiapello,
Question : sur 1 chantier Amiante en confinement, 1 inspecteur ou médecin du travail souhaite rentrer dans la zone confinée. Ces personnalités n’ont pas de masque à assistance respiratoire. L’entreprise doit elle prêter 1 masque sachant que le Fit test n’a pas été réalisé ? Ces personnalités, doivent elles signer 1 décharge à l’entreprise afin de la dégager de toute responsabilité ? Quel est le texte de loi décrivant cet aspect ? Merci pour votre réponse
admin
septembre 6, 2020 at 7:31D’après le code du travail article R 4412-70, c’est l’employeur de la personne qui souhaite entrer dans le chantier qui lui fournit les équipements de protection individuelles, en fonction de l’évaluation des risques, forme à leur utilisation (article R4412-87), et fournit une notice de poste (Article R4412-39).
Le danger amiante, le niveau d’empoussièrement attendu et le type d’EPI sont affichés au niveau de la zone de travail.
Si quelqu’un ne veut pas se protéger (dans le cas d’un inspecteur du travail on ne pourrait pas l’en empêcher, mais ce sont des gens raisonnables), il semble prudent de faire signer une décharge, et si vous fournissez un masque, il faut s’interroger si votre assureur, en cas de problème, couvrira la responsabilité que vous prenez en vous substituant à l’employeur de cette personne dans la réalisation de son analyse des risques.
Pedro
mai 13, 2024 at 9:52Bonjour,
Étant encadrant de chantier et ne rentrant jamais en zone,ai je l’obligation de me raser aussi sachant que je ne porte pas de masque.
dans l’attente de votre réponse
Cordialement
admin
mai 22, 2024 at 3:19Bonjour, si vous ne portez pas de masque, vous pouvez ne pas vous raser. Comment faîtes-vous pour vous assurer de la qualité du travail des opérateurs et garantir la bonne mise en oeuvre des processus amiante sans rentrer en zone ?