Le risque biologique pris en compte dans les UMD

Le cahier des charges à l’attention des fabricants d’unités mobiles de décontamination a été mis à jour par l’INRS pour tenir compte des risques de prolifération de la bactérie legionella responsable de la maladie du légionnaire, encore appelée légionellose, qui, si elle n’est pas identifiée et soignée à temps, attaque les poumons et peut conduire à un décès en quelques semaines.

La legionelle est une bactérie présente dans les eaux naturelles, qui se développe au détriment des autres lorsque la température de l’eau augmente, comme c’est particulièrement le cas dans les réseaux d’eau chaude sanitaires où est présente de l’eau à une température idéale de l’ordre de 30 à 40 °C.

Ainsi les ballons de stockage d’eau à une température intermédiaire, entre celle où la bactérie ne se développe pas, et celle à partir de laquelle elle meure, présentent une source de danger, en particulier s’ils alimentent des douches. En effet la bactérie pénètre dans nos poumons notamment avec les gouttelettes d’aérosols libérées par les douches.

Il s’agit donc d’éviter les stockages d’eau, trop longtemps, à une température favorable au développement des légionelles, et les dépôts de biofilms sur les surfaces dans lesquelles elle se maintiennent en vie.

Les UMD conformes à l’ED 6244, non reliées à un réseau d’eau destiné à la consommation humaine, comportent une réserve d’eau. Un chapitre à été rajouté à ce document pour lutter contre le risque “legionellose” à partir de cette réserve.

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