En bref :

Il est interdit d’exposer un travailleur à l’inhalation de fibres d’amiante sans l’informer préalablement des risques pour sa santé. Si le risque d’inhalation ne peut pas être évité par des protections collectives, la personne doit être protégée par des équipements de protections individuelles et formée aux techniques d’intervention et à l’utilisation des équipements de protection.

Les interventions sur l’amiante font l’objet d’un suivi individuel des périodes d’exposition et d’un archivage des informations concernant les opérations effectuées et les moyens de protection mis en oeuvre. Les données d’exposition recueillies sont communiquées au travailleur à sa demande et au plus tard à son départ de l’entreprise.

Il faut également éviter de disperser des fibres d’amiante dans l’environnement du lieu d’intervention, qui doit être si nécessaire protégé par le confinement et la ventilation générale de la zone de travail ainsi que par l’application de procédures strictes de décontamination des personnes, du matériel et des déchets, emballés de façon étanche.

Textes à connaitre sur le bout des doigts par les professionnels du désamiantage :

Une partie des articles R4412-1 à R4412-57 du code du travail concernant les mesures de prévention des risques chimiques liés aux agents chimiques dangereux.

Les articles R4412-59 à R4412-93 du code du travail concernant les dispositions particulières aux agents chimiques cancérogènes, dont l’amiante fait partie.

Les articles R4412-94 à R4412-148 du code du travail plus spécifiques aux risques d’exposition à l’amiante en cas de retrait d’amiante ou d’autres interventions susceptibles de provoquer l’émission de fibres d’amiante

L’arrêté du 7 mars 2013 concernant le choix et l’utilisation des équipements de protection individuelles.

L’arrêté du 8 avril 2013 concernant les moyens de protection collective et la protection de l’environnement du chantier.